lundi 30 août 2010

Angoisse

On m'a kické out de mon appart le temps d'un trop plein d'amour entre ma coloc et son ''pu vraiment chum '' qui s'en va 1 an en Autriche.

Du coup, je suis exilée, bougonne et je m'inquiète : est-ce que le ménage souffre ? est-ce que la perruche va bien ? est-ce qu'on devrait avoir un chat ? est-ce que les poubelles sont mises, ça rentre fuck all dans mon budget, live up, les exterminateurs de coquerelles/rats/souris/bestioles de tous genres.

Puis je me calme, parce que Coloc est en appart depuis plus que 5 ans alors elle sait tout ça et puis notre appart c'est pas comme un bébé naissant alors relaxe et enjoy la vie chez tes parents, mais quand même...

J'ai hâte en crisse d'être là-bas tout le temps.

samedi 28 août 2010

Muette

La technologie, c'est bien.
La technologie, ça fait aussi en sorte qu'on apprend, entre deux news feeds sur Facebook, qu'une bonne amie du Cégep est décédée dans un accident de voiture la nuit passée.

Les mots me manquent, je ne sais pas quoi faire, quoi dire, comment agir, ni si je comprends très bien tout ce que cela implique, la mort, la perte d'une amie dont on a été très proche et puis soudain, tsé, plus rien.

Enfin, il reste les souvenirs, les photos, les projets composés avec elle, les délires, les petits moments, mais au final, c'est bien peu.

J'imagine que je pourrais pleurer mais il me semble que ce n'est pas ce qu'elle aurait voulu. Mon seul réconfort, c'est de savoir qu'elle a profité de chaque petite seconde de sa vie au maximum, comme elle seule savait le faire.

Repose en paix, Mélissa. On pense à toi.

jeudi 26 août 2010

Hier soir, en brassant les pâtes qui cuisaient doucement sur le feu, je me demandais à quoi allaient ressembler mes fameuses soirées montréalaises dont j'attendais tellement le commencement.

Après avoir débouché la première bouteille de vin et trinquer à ce premier souper à l'appart, j'étais déjà plus confiante de la suite.

Après avoir siroté mon premier pot masson à la Distillerie, je n'avais plus aucun doute.

C'était parfait. Et ça le sera aussi chaque jour de l'année qui se dessine devant nous. La Distillerie, les pots Masson, les sous-verres humides que je réduisais en morceaux parce que j'étais un peu nerveuse, guess why, avec des jolis garçons tout autour (et surtout,surtout...lui.)

Les amies un peu folles, parfaitement folles, les fous rires, les messages textes à la dérobée, le Mcdo froid, le taxi à partager parce qu'on essaie d'envahir notre immeuble on y habite toutes.

Je me suis endormie un peu plus sereine et vraiment oh-so-fucking-impatiente que la rentrée arrive.

mardi 24 août 2010

Tranche de quartier (1)

Dans Hochelaga on crie, on brasse des dés, on lave des toilettes sales en sacrant, on bat son meilleur ami à la Wii et on chante du Édith Piaf approximativement en faisant la vaisselle.

lundi 23 août 2010

Votre vie montréalaise

Je suis un peu perdue : moi qui ne commence l'école que dans deux semaines, la vie montréalaise s'offre à moi sur un plateau d'argent et je sais pas quoi faire.

Placer des boites, ok. Faire du ménage, ok. Et après ?

On fait quoi quand on est montréalais et en vacances ?!

Je travaille encore un peu dans la région mais bon, à peine.

C'est quoi vos spots ? Vos idées d'activités ? Vos endroits incontournables ?
Well, on a pendu la crémaillère et je crois que j'aime mieux ne pas y penser pour le moment.
C'est pas que c'était plate, au contraire.

C'est juste que je suis pas certaine de ne pas vomir encore.

Et aujourd'hui ?

Le grand ménage.

Seigneur.

vendredi 20 août 2010

Y'est temps de retourner à l'école quand...

Quand tu écoutes des tounes d'Andrée Watters, et que tu te reconnais dedans.

Pitié, donnez-moi une viiiiiiiiiie !

http://www.youtube.com/watch?v=Z4JIIID2K2w

Pendaison de crémaillère luxueuse

Mon statut d'ancienne meunière me confère des connaissances peu communes et dont la majorité des gens se calissent, mais j'avais quand même envie de vous partager la petite histoire de l'expression « pendre la crémaillère » , comme on improvise la notre ce samedi.





Voici ce qu'est une crémaillère :



Surprenant, n'est-ce pas ?!

À l'époque, qui n'est si lointaine et préhistorique mais quand même, quand on construisait une maison, on finissait toujours par accrocher une crémaillère à la toute fin, juste avant que les habitants de la maison commencent à emménager. C'était le signe que la maison était vivable.

Mais, qu'est-ce que ça mange en hiver une crémaillère, et pourquoi on accroche ça quelque part ?

C'est ce qui était utilisé pour suspendre les marmites dans les foyers. On peut voir également que grâce aux multiples crochets, on pouvait choisir la hauteur désirée.

Ouin.

Avec les années, bien sûr, ça a évolué. Et le concept est tel que vous le connaissez : pendre la crémaillère = boire avec beaucoup d'entrain et briser au moins un meuble.

Notre thématique ?

Champagne and the city.

Et pour les amis de ma coloc qui tripent pas thématiques et qui vont sûrement me faire de l'attitude, hahaha, Labatt and Hochelag'.

Oh, well, ça sera pas bien différent de Valleyfield, là où les grosses 50 cotoient les Cosmopolitains. On devrait pouvoir évoluer dans ce gigantesque party comme des poissons dans l'eau.

mardi 17 août 2010

Le moment sexy de la semaine

Je faisais l'inventaire d'un étalage de champagne à la job en compagnie d'une collègue, quand le-plus-beau-employé-de-la-SAQ-toutes-catégories-confondues est venu nous voir. Il commente allègrement ses champagnes favoris (à ce moment là, moi, je me retiens pour ne pas laisser s'égoutter de ma bouche un petit filet de bave révélateur) et ma collègue lui pose quelques questions pratico-pratique (à ce moment, là, moi, je la remercie intérieurement de le garder plus longtemps auprès de nous, le décompte devient difficile sur le focus).

Collègue gentille : Mais, dis-moi, pour quelle occasion tu bois ça du champagne ? Tu as l'air de t'y connaître beaucoup

Collègue-puant-le-sexe : Pourquoi ça prendrait une occasion ? (clin d'oeil, et il s'en va plus loin)

Oh-my-sweet-fucking-god. J'aurai pu l'agresser drette là. Mettre ma vie sur pause et lui sauter dessus littéralement. C'était hot ! C'était hot !

Des bulles + un grand gaillard sexy = mes hormones, mes hormones !

C'est dire si j'ai hâte de boire du champagne sur mon balcon à Hochelaga : le summum de la luxure.
Je déménage mercredi, merci la vie.

C'est difficile de faire des boîtes et de décider ce que j'amène à l'appart du bonheur et ce que je laisse à Valleyfield. Je laisse les souvenirs de l'Ex, évidemment, sauf pour un toutou : je dors avec lui chaque nuit depuis deux ans, well, il mérite ça place dans Hochelaga. J'amène des livres, des films, des cds, je trie mes vieux cahiers et je ne garde que ce qui est encore bon pour mes nouveaux cours, je fais deux piles avec les vêtements, à garder et à jeter, ma chambre est toujours aussi remplie et il me semble que j'en viendrai pas à bout pour demain, 7hrs.

samedi 14 août 2010

Le 14 août porte malheur plus que la veille

Cédric a eu 9 ans aujourd'hui, il m'a battu 12 fois au tennis sur la Wii mais j'ai fini par gagner au bowling. Tes sourires me manquent. J'ai passé à travers et j'y croyais pas mais finalement oui.

J'ai vu une fille aujourd'hui avec le symbole de l'infini tatoué derrière l'oreille et ça m'a parlé plus que n'importe quoi d'autre depuis des mois. L'infini. Tout recommencer sans cesse, tomber, se relever, vivre, mourir, renaître peut-être, ou peut-être pas.

C'est peut-être tout ce dont j'ai besoin, l'espoir.

Blabla d'exposition

Le problème avec un blog public, et c'est la première fois que ça m'arrive ,de blogger ouvertement, c'est la sacro-censure. On fait quoi avec ça ? En sachant que Hochelanuit est public, well, on est fucking quatre auteurs, le contraire serait étonnant, il me semble que je modère un peu mes ardeurs.

D'un autre côté, mon blog «secret» (mouhaha) est connu de la moitié de mon entourage.

J'en arrive au point où, en bloggant ce que j'ai envie de blogger en ce moment, il se pourrait que le principal intéressé le lise, ce post-ci et, avouons-le, peut-être les autres posts qui risquent de surgir à son sujet au fil de mes nuits à Hochelaga. Ce principal intéressé peut prendre plusieurs identités, remarquez. Présentement je pense à l'Ex-Minou, mais well, ça peut s'appliquer à pleins de choses.

Enfin.

Je radote en crisse.

jeudi 12 août 2010

Décompte

Plus que 25 jours avant la rentrée et je n'ai toujours pas de lit dans mon appartement.

L'art de payer deux mois de loyer pour fucking rien-du-tout.

J'ai ajouté...

Une place où on peut mettre les blogs qu'on aime lire.
Gênez-vous pas, vous autres, pour en ajouter.
C'était mon message destiné aux autres hochelagueux du jour.

lundi 9 août 2010

Le tueur en série

Ma mère arrête pas de me casser les oreilles pour que j'en parle, alors voilà chose faite : apparemment que y'a un tueur en série dans Hochelaga. Amenez vos bombonnes de poivre de cayenne et traînez-vous des nunchakus, on sait jamais.

En pièces détachées: le #6

Finalement, après tant de temps, ça y est: j'ai commencé à faire des boîtes en vue de mon déménagement. Bon, j'ai "pacté" quelques livres, des vieux films d'Harry Potter, des feuillets d'informations sur les diverses universités et tous les choix qu'elles offrent et de la déco inutile, mais c'est toujours mieux que rien!

Mon père a finalement eu une idée de génie afin que je puisse avoir un semblant d'intimité au #6, c'est-à-dire, créer un 4e mur temporaire pour fermer ma chambre. Je suis en extase devant ses talents de bricoleur!

Un de mes amis m'a proposé de venir m'aider à peindre des motifs sur mes murs afin que je puisse finalement avoir ma chambre mauve & rococo à moi (communément appelée "une vraie chambre d'homo")!

J'ai appris que les auditions pour le studio de danse qui me fait rêver auront lieu le soir de mon déménagement, ce qui me pousse à stresser ma vie, me lever très tôt et m'installer en quelques heures.

Mais j'ai si hâte de m'étendre dans mon beau lit rococo avec une bière dans la main, regarder autour de moi et de me dire: le #6, c'est chez moi.

dimanche 8 août 2010

Une p'tite vite

On a posé des rideaux dans le salon et les corridors sont encombrés de vieilles boîtes qu'on tarde à défaire.

L'état de l'appart est comme l'état de mon coeur.

Peut-être qu'en septembre, quand tout va être propre, dépoussiéré et reluisant, peut-être que ça sera encore aussi vrai.

jeudi 5 août 2010

La première fois, le #6

La fin de semaine passée, c'était ma première fin de semaine dans mon bel appartement Hochelaguéen. Une fin de semaine que je n'oublierai pas de si tôt. Ma coloc étant partie à Québec, j'avais l'appartement pour moi tout seul et j'en ai profité. Manger des cashews en buvant du Sunny Delight (plaisir sous-estimé selon moi) en regardant Meteo Media: check. Fumer une clope en jogging sur mon balcon côté DeRouen en regardant les douchebags faire des patchs à 10h le matin: check. Me promener tout nu finalement dans mon chez-moi après une bonne douche: check, check, check!

Le vendredi soir, après avoir pris un pré-drink (soit une bouteille de vin complète) chez la voisine d'en-dessous d'Amélie, on est parti, moi, Bumper, Les Filles et Les Enfants (ces noms reviendront souvent dans mes messages, croyez-moi!) en quête du Unity, club par excellence pour une nuit de folies, dans le village des moumounes. Alcool, dragqueens, rires et pas de danses effrénés étaient au rendez-vous.

Le samedi, c'est le Mascara (show final du festival Divers/Cité) et comme je dansais dans l'un des numéros, j'ai passé la journée à répéter. Le soir venu, le spectacle s'est déroulé à merveille sur la fabuleuse scène Telus amménagée sur Berri. Ce que j'ai aimé: bar open pour les artistes du show. Après m'être donc auto donné en cadeau 5 bières, je me suis rappellé que l'on refaisait la chorégraphie Chez Mado, le soir même. Arrivé là-bas, on m'offre des billets de consommation gratuite. Vous auriez sûrement pensé comme moi: Conso gratuite + Mado = COSMO! Alors avec 5 bières et un cosmo dans le corps, j'ai donné toute une performance sur la petite scène du Cabaret (j'vous jure, c'était bien, j'étais juste un peu (beaucoup) tipsy).

Dimanche, c'est la journée un peu moins l'fun. Passé la journée à peinturer ma chambre avec Les Filles, puis invité à souper chez Les Filles, puis retour au #6 (ma somptueuse demeure) pour revoir mon copain qui était parti depuis jeudi passé... Soirée où moi et lui, vers 4h du matin, on s'est laissé...

J'entammerai donc cette première année Montréalaise/Hochelaguéenne sous le signe du célibat, mais fort heureusement, je sais que les Jack's 4 ne sont pas loin et que le #6, qui déjà a été le lieu de moments intenses, sera un petit havre de paix pour moi et, bien sûr, pour les mille et unes péripéties que je vivrai.