samedi 6 novembre 2010
Rien à dire tant pis
Je fais des grands rêves rouges et chaque jour j'apprend à vivre de moins en moins attachée aux choses qui étaient importantes, avant. Mes doigts pianotent sur le clavier pour ne rien dire, mais il faut écrire, vous le savez sûrement, il faut écrire même quand on n'a rien à dire, surtout à ces moments-là, juste pour se rappeler qu'on est encore capable d'écrire, malgré le froid, dehors, en dedans, les planchers de bois qui craquent, les voisins d'en-dessous qui crient, me réveillent trop tôt, je roule dans mon lit, définitivement toute seule, j'ai envie de pleurer je pense.
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