lundi 1 novembre 2010

The end of magic

On dit toujours que les débuts d'une relation, quand on ne peut même pas appeler ça une relation, je veux dire, l'embryon d'une relation, on dit toujours que ce sont les meilleurs moments.

Ce qui surpasse ça, à mon avis, c'est de réussir à ne pas tuer tout ça dans l'oeuf.
Évidemment, c'est pas prêt de m'arriver.

Je garde quand même de beaux souvenirs de mon mois d'octobre.

Maintenant, les feuilles sont tombées et il fait de plus en plus froid, sauf dans le métro.
On a même eu notre première neige.

C'était beau. Montréal sous la neige, mon bérêt à paillettes, les chaussures qui claquent dans la nuit. Je pense que je suis heureuse, malgré tout.

J'ai pas vraiment eu mal au coeur mais un petit peu, quand même. J'ai pleuré dans le creux de mon lit et dans le creux du cou de ma meilleure amie, je suis grosse laide et pas intéressante, elle m'a donné un gros bec, arrête, dis-pas ça, c'est pas vrai pen toute et pour une fois, j'ai vraiment eu envie de la croire.

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